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Photo du rédacteurStéphanie

Le temps des moissons

La roue tourne et tourne encore

Sans fin, ni début

Elle tourne et tourne toujours

Voilà venu le moment tant attendu

Celui des récoltes

Celui de l’abondance.

Tourne et tourne la roue au cycle des saisons

Le moment est venu de récolter ce que l’on a semé

Tel que Mabon doit être célébré!


Modèle : Sorcière de Québec. Crédit photo : Réjean Savard

L’équinoxe d’automne est l’un des deux moments de l’année ou l’équilibre règne sur Terre. C’est le moment où la balance entre la jour et la nuit tient en parfait équilibre entre les mains de notre déesse et notre dieu, et ce, peu importe notre croyance. Connu comme étant le Thanksgiving des Sorcières, Mabon, ou le sabbat oublié, cette journée ne demeure pas moins qu’une journée ou l’harmonie peut régner tout autour de nous, nous apportant bonheur et joie.


Les nuits sont de plus en plus froides, les vendanges tirent à leur fin et l’énergie de l'équinoxe d'automne entre dans nos veines. La fébrilité de cette énergie ouvre des voies vers l’avenir, vers ce que nous avons semé. L’abondance des champs permets des récoltes abondantes qui nous aideront à passer à travers le temps froid qui s'installe doucement.


Étant connue comme étant une célébration de mi-récolte, Mabon est une fête ou nous prenons le temps d’honorer les saisons changeantes. C’est autour du 21 septembre (ou le 21 mars, si vous êtes dans l'hémisphère sud), que de nombreuses traditions païennes célèbrent en grand en prenant de le temps de remercier l’Univers et la Terre pour les choses que nous avons, qu'il s'agisse de récoltes abondantes ou d'autres bénédictions. C'est une période d'abondance, de gratitude et de partage de notre abondance avec les moins fortunés.


Dans les temps anciens, Mabon était la seconde célébration de la récolte. Lughnasadh étant la première!


De nos jours, les païens célèbrent d’une toute autre façon en remerciant la terre de l’abondance qu’elle nous apporte. C’est aussi le moment où nous pouvons récolter ce que nous avons semé magiquement lors d’Ostara. C’est le temps d’être reconnaissant du succès de nos demandes et des efforts que nous avons fait afin d’atteindre nos buts.


Plusieurs d'entre nous profites également de ce sabbat pour s'équilibrer et faire une balance de soi. C'est-à-dire, de s'harmoniser et de voir comment nos forces et nos faiblesses agissent dans notre vie.


Faisons un brin d'histoire!


Le mot équinoxe tire son origine dans le mot Latin aequinoctium, ce qui signifie nuit égale et le mot septembre a été donné en l'honneur du septième mois du calendrier romain qui en Latin est septem.


Du côté Gaélique, le mois de septembre s'écrit An Sultuine, qui correspond au mois de l’abondance «plenty» en anglais.


En Gallois, on le nomme Medi, ou le mois de la fauche.


Les Anglos-saxons nomme ce mois Grest moanth, ou le mois de l'orge en l’honneur du fait

que cette graine est la première à pousser en Bretagne. Provenance du mot Mabon


Représentation de Mabon ap Modron Crédit photo : Google

D'origine galloise, le nom du sabbat de septembre provient du nom du dieu celtique Mabon ap Modron, qui signifie fils divin d'une mère divine. En effet, la mère de Mabon est nulle autre que la déesse terre-mère Modron, fille d'Afallach et de Mellt. Son père quant à lui est le dieu chasseur Gwynn ap Nudd.


Dieu celt de la jeunesse, la vie de Mabon n'est pas très clair, ce qui laisse croire que son

existence pourrait être plus ancienne et remonter au dieu celt Maponos, qui lui aussi est le dieu de la jeunesse. Maponos à aussi intégrer la mythologie galloise de par ses exploits inoubliés en tant que guerrier. Il est aussi connu des Romains, qui ceux-ci le voient comme étant leur dieu Apollon. Dieu de la beauté, de la jeunesse et des prophéties.


Légendes d'automne

Mabon, une légende celt


La légende raconte qu'étant âgé de seulement 3 nuits (à noter que dans certaines sources, il est mentionné lors de la nuit de son troisième anniversaire), le jeune Mabon fut enlevé à sa mère Modron lorsque celle-ci dormait. Celui-ci fut emprisonné à Gloucester, une île située entre deux rivières de l'autre monde nommé Annwvyn. Modron, était dévastée, elle pleurait sans cesse et était très angoissée de ne savoir où sont fils était. Elle invita donc les gens à la grande quête qu'était celle de retrouver son fils. C'est à ce moment que les légendes se croisent.


En effet, la légende Arthurienne fait son apparition, car le roi Arthur ainsi que ses chevaliers seraient ceux qui ont répondu à l'appel de Modron. Avec l'aide de la sagesse des cinq animaux les plus anciens, soit le merle, le hibou, l'aigle, le cerf et le saumon, ils sont parvenus à retrouver l'enfant. Il existe deux versions pour la fin de l'histoire. Dans la première, il aurait fallu l'aide du saumon, car seul une personne assise sur son dos peut traverser les rivières et se rendre sur l'île afin de récupérer Mabon. Dans la deuxième version, ils auraient retrouvé le fil de Modron endormi au creux de l’utérus de sa mère. Dans les deux versions, Mabon fut retrouvé juste avant que les graines se reposent sous la terre, afin de refaire surface lorsque le soleil du printemps reviendra.


Maintenant que c’est le temps de Mabon (l’équinoxe) Mabon, le dieu, est près à faire face au

monde en tant que dieu de la lumière renaissant de sa mère comme étant son champion.


Feuilles rouges, légende autochtone



Crédit image : Sorcière de Québec

Selon les croyances autochtones, le mois ou les feuilles tombent est celui où les feuilles de

L'arbre qui donne le sucre tourne au rouge. La légende provient d'un temps où nos ancêtres

humains ainsi que les animaux voyageaient librement entre la Grande Île situé sur le dos de la Grande Tortue et la Terre d'en Haut qui elle était sur le dos de la Petite Tortue. Tous

voyageaient d'un endroit à l'autre par l'arc-en-ciel qui reliait le monde des deux tortues comme un pont multicolore. Tous humains comme animaux se promenaient et jouaient ou bon leur semble, et ce, sans souci.


Afin d'éviter la discorde, les guerres et les querelles entre les espèces, le Grand Esprit avait

enlever le besoin de se nourrir et de s'hydrater. Bref, nul n'avait faim ni soif. Le grand Esprit

faisait aussi en sorte que les mois chauds perdurent à longueur d'année afin que l'homme n'ai pas à chasser les animaux pour leur fourrure afin de se réchauffer.


Tout allait pour le mieux pendant de nombreuses lunes jusqu'au jour ou rat, qui loge

taoueskare, le mauvais frère, propose de jouer à qui courent le plus vite chez les animaux de la forêt.


Le cerf, le caribou, l'élan, le loup, le couguar et le lièvre prirent leur départ et à la surprise de tous.


Ce fut le lièvre qui remporta la course. Il est important de mentionner que renard y était pour

quelque chose. Il avait fait placer les frères de lièvre tout au long du parcours ce qui permit à

lièvre de faire le relais avec ses frères. De cette façon, il n'était pas essoufflé. Le dernier lièvre n'eut que quelques sauts à faire pour battre cerf qui était de loin en avance sur les autres qui avaient pris leur départ un peu plus tôt. Dans cette course, le juge était Ours.


Malheureusement, pour cerf, ours n'avait pas une très bonne vue. Il ne distingua donc pas que le lièvre qui franchit la ligne d'arrivée n'était pas le bon, qu'il était le frère de lièvre le coureur.


Ours proclama donc vainqueur celui qui franchit la ligne, le frère de lièvre.


Cerf était très fâché et quitta l'assemblée sans attendre personne afin de se rendre par le pont des couleurs à la terre d'en haut. Cette conduite déplus à ours qui décida de le suivre afin de lui faire des reproches par rapport à son comportement. Mais au lieu de s'exprimer, cerf hérissa ses poils sur le dos et fonça tête baissée sur ours. Ours se défendit du mieux qu'il pu, mais fut blessé à plusieurs reprises. Ours aurait pu être tué si loup ne l'avait pas suivi et chasser cerf. Poursuivi par loup depuis ce jour, cerf pris la fuite, mais le sang de son ami ours coulait le long de ses poils et laissa des traces sur les feuilles des arbres à sucre au passage.

Depuis ce jour, chaque an, les feuilles d'érables prennent une teinte rougeâtre. C'est le Grand Esprit qui l'a ordonné afin que tous se remémore l'événement tragique du premier sang versé sur la Terre, événement qui mit fin à la trêve et à la paix entre les espèces.


Afin de punir cerf de ses actes, le Grand Esprit voulu que lorsque deux lunes passées après la chute des feuilles rouges, cerf perd ses bois et est livré à loup sans défense. Voilà pourquoi les feuilles changent de couleurs à l'automne et que les cerfs perdent leur bois!


L'automne, légende grec



Crédit photo : Google

L'origine de l'automne chez les grecs nous ramène au temps des dieux. La légende raconte que c'est le dernier jour de l'été qu'Hadès, dieu gouvernant sur le royaume des morts, aperçu Perséphone pour la première fois, en train de cueillir des fleurs dans le champ. Il fut foudroyé par l'amour et kidnappa Perséphone afin qu'elle règne éternellement à ses côtés dans son royaume.

Crédit photo : Google

Remarquant la disparition de sa fille, la déesse des récolte Déméter, se mit à sa recherche,

mais ne la trouva point. Prise de désespoir et de chagrin, la nature ce mis à changer. Les fleurs, les arbres et les plantes se mirent à fanés et tomber ce qui empêcha toute croissance végétale sur la terre.


Ne savant plus quoi faire, les dieux de l'Olympe qui était présent pour aider et veiller sur les

humains discutèrent avec Hadès et parvint à un compromis.


Crédit photo : Google

Depuis ce jour, six mois durant, Perséphone reste dans le royaume des morts au côté d'Hadès. Pour montrer son désaccord, Déméter proclama que la terre serait désertée de la nature durant ses six mois afin que tous portent son deuil. Elle proclama que la nature reprendrait son cours lorsque sa fille serait libre et près d'elle. Voilà pourquoi à l'automne la nature flétrie et qu'au printemps, lorsque Perséphone remonte sur terre, la nature revit.



Crédit photo : Google

Pomona, déesse Romaine



Crédit photo : Google

Gardienne des vergers et des arbres fruitiers, non pas en lien avec les récoltes, mais plutôt

avec leurs étapes de croissances. Soit, de la floraison à la cueillette, Pomona en est la vedette. Déesse peu connue, on se rend compte qu’elle n'apparaît pas souvent dans la mythologie, mais elle a tout de même un festival célébré en son honneur le 13 août. Par contre, ici au Québec, il est préférable de célébrer Pomona en septembre puisque la cueillette de pomme est une belle activité à faire lors du mois des récoltes.



Crédit photo : Google

Malgré le fait qu'elle soit une divinité peu connue, Pomona apparaît à plusieurs reprises dans l'art. On la retrouve dans les toiles de Rubens et de Rembrandt, ainsi que sur plusieurs

sculptures. On la voit souvent avec un petit couteau dans la main sûrement pour s'alimenter de ses délicieux fruits. Plus proche de nous, l'auteure J.K. Rowling, dans la série Harry Potter, prénomma le professeur d'herboristerie Pomona.


Pomona s'occupait avec amour de son verger où nul homme n'était jamais admis. Plusieurs

tombaient amoureux d'elle, mais seul Vertumnus fût assez ingénieux pour mériter ses faveurs. Métamorphe, il changea de forme à plusieurs occasions afin d'attirer son attention, mais sans succès. C'est sous l'aspect d'une vieille femme qu'il la convainquît qu'il était le meilleur parti pour elle. Lorsque celle-ci lui dit qu'un tel jeune homme lui plairait, il reprit son apparence véritable.


Bref, selon les écrits d'Ovide, Pomona serait une nymphe des bois qui a rejeté plusieurs

prétendants avant de se marier à Vertumnus. Celui-ci s'avéra être un très chaud lapin c'est

pourquoi les pommiers furent si prolifiques.


Les déités


Tout d’abord, il y a la déesse mère Gaïa, représentant la vie qu’elle apporte. Celle-ci est connue sous plusieurs noms tout dépend de l’époque et de la civilisation d'où elle provient.

Au Proche-Orient, Astarte ou Astarté ou Ashtart, est l’équivalent de la déesse Babylonienne

Ishtar, déesse de l’amour physique, de la vie et la mort, ainsi que la guerre et de la déesse


Sumérienne Inanna, déesse de l’abondance, de l’amour et de la fertilité. Lentement, mais

surement, elle est implantée dans la mythologie Égyptienne. Elle accompagne et protège

souvent le souverain. Elle devient alors la fille de Rê ou celle de Ptah. Elle deviendra aussi l’une des compagnes de Seth. En Mésopotamie Astarte est la femme du dieu Baal. Elle représente la protection du souverain et de sa dynastie, elle protège les marins, mais elle est surtout vénérée comme étant la déesse de la fertilité et de la fécondité. Représentant à la fois Vénus et la Lune, Astarte est vue à la fois comme étant la déesse vierge, mais aussi la déesse mère.


Chez les Égyptiens c’est Isis femme d’Osiris et mère d’Horus est vénérée comme une femme fidèle à son mari et la mère modèle de cette civilisation, car on dit d’elle, qu’elle est la mère protectrice des pharaons. Lorsque le Nil sort de son lit et inonde les terres, on dit que c’est Isis et Osiris qui se retrouvent et viennent fertiliser les terres de l’Égypte longeant le Nil. C’est pour cela qu’elle est vénérée comme étant la déesse mère de l’agriculture.


Chez les Grecques, Déméter qui signifie «la mère» est la déesse qui apporte l’abondance, les graines et la fertilité de la terre.


Ceux-ci vénèrent aussi la fille de Déméter et de Zeus, Perséphone signifiant «la fille». Elle est considérée comme étant la déesse des enfers et la déesse du printemps, car lors de son retour sur terre, la végétation reprend vie.


De plus, les Grecques vénèrent Dionysos, le dieu de la passion, de la joie, du vin et de la

débauche. Ce qui coïncide bien avec Mabon, puisque c’est le mois de la récolte et qui dit vin et party, dit beaucoup de nourriture.


Chez les Romains, c’est Ceres qui est vénérée comme étant la déesse de l’agriculture, des

moissons et de la fertilité.


Finalement, il y a le Green man, grand partenaire de la déesse mère. Il est aussi connu sous le chevalier vert, Jack in the green et George vert. L’homme au visage feuillu représentant le dieu de la nature, de la vie et de l’abondance, mais il est aussi connu comme étant une partie du roi Chêne et du roi Houx qui s'affrontent une fois de plus. Bref, le Green man est l’esprit des arbres et de la nature donc il est partout où la végétation pousse.


Comment célébrer Mabon


Tout dépend de l'endroit d'où vous venez et des traditions qui sont intégrées dans votre famille et dans vos croyances. Ici, au Québec, dans les croyances des Païennes Urbaines, Mabon peut être célébré de diverses façons. Soyez créatif.



C'est un bon moment pour célébrer l'abondance de la terre et récolter le fruit de votre labeur.

Récolter ce que vous avez semé et remercier la déesse-mère pour cette récolte.


Exemples de célébrations


Si vous n'avez pas le temps ou peu de temps et que vous n'avez pas la chance d'aller cueillir des pommes ou autres, prenez au moins le temps que vous avez et allez vous imprégner des bienfaits que procure cette nouvelle saison. Allez prendre une marche ou allez simplement méditer à l'extérieur. Laissez les couleurs de l'automne entrer en vous et le vent frais du renouveau apporter ce que vous avez semé. Les plantations et souhaits fait à Ostara sont prêts à être récolté.


Faites une méditation afin de sentir le changement qui nous entoure, la nature qui s'endort

tranquillement, les couleurs qui changent. Mabon est traditionnellement un temps qui rend heureux, c’est le temps de la balance et de prospérité (agricole). Prenez le temps de remercier la nature généreuse des dons de la terre (des récoltes) et bénissez là pour ce qu’elle vous procure


Table des correspondances


Couleurs: Rouge, orange, brun, marron, violet, vert foncé et jaune

Plantes: lierre, vigne, cèdre, noisetier, houblon, tabac, gland, benjoin, aster, chèvrefeuille,

fougère, asclépiade, myrrhe, souci, feuille de chêne, passiflore, pin, rose, sauge, noyer,

chrysanthèmes et belladone

Signe zodiaque: Balance

Planète: soleil

Moment de la journée: crépuscule

Élément: eau, mais je suis portée à ajouter la terre qui est en train de s'endormir tranquillement

Chandelles: Vertes et jaunes, orange, violet, maron

Encens: jasmin, cannelle, musc, aloe-vera, sauge, clou de girofle, cèdre, myrrhe et benjoin

Pierres: Améthyste, topaze, lapi-lazuli, saphir, agate jaune, jade, malachite et jaspe rouge

Déités: Gaïa, Astarte, Ishtare, Inanna, Isis, Déméter, Perséphone, Dionysos, Ceres, Green

Man, Thor, Pomona et Mabon

Carte de tarot: l'arcane majeur XI, la force

Ogham: eadha

Runes: Gebo, Kenaz et Raido

Influence: courage et succès

Animaux: chien, loup


Idées rituels


Sort d'équilibre d'énergie

Méditation sur le bilan du développement intérieur

Remercier pour les récoltes


Encens de Mabon


4 part de copeaux de bois de noisetier

1 part de feuille de sauge

1 part de pétale de rose

1 part de pétale de tournesol

1part de feuille de vigne

10 gouttes d'huile essentiel de pomme


Nourriture :


Aliments saisonniers, pomme, noix, haricot, noisette, oignon, céréale, courge, carottes, pomme de terre, pain de maïs, vin, jus de raisin, mure, biscuit de farine d'avoine et jus de pomme...


)O( Joyeux Thanksgiving des Sorcières witchy witchy!!!

Modèle : Sorcière de Québec, Crédit photo : Réjean Savard

Groupe Facebook : Sorcières de Québec

418-661-2211

677 Avenue Royale, Beauport, Qc, G1E 1Z1

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